Voyage en famille au Cambodge
Quand toute une famille part au cambodge... Des préparatifs au carnet de voyage. Et bien plus encore...
jeudi 28 avril 2011
L'année du lièvre - Tian
Voilà maintenant 5 mois que nous sommes revenus de notre voyage au Cambodge et c'est toujours avec émotion que nous nous replongeons dans les albums photos et le blog, que nous en reparlons avec Hana et Milo qui ont chacun, malgré leur jeune âge, des souvenirs précis de ce qu'ils ont vécu là-bas.
Mais c'est d'un livre dont j'avais envie de parler aujourd'hui, celui qu'une amie nous a offert et que j'ai lu d'une traite cet après-midi. Merci beaucoup pour ce cadeau Emilie que nous ne manquerons pas de partager avec nos loulous quand ils seront un peu plus âgés.
L'année du lièvre , est le 1er tome de la BD de Tian qui raconte son histoire personnelle, celle de sa naissance en avril 1975, trois jours après la prise de pouvoir des Khmers rouges, celle de la fuite de Phnom Penh vers Battambang, d'un quotidien menaçant où la mort et la peur sont omniprésentes, celle d'hommes et de femmes pris au piège d'un régime de terreur qui massacre au nom de valeurs qui se veulent humanistes.
Tian réalise cette BD un peu comme un documentaire vivant. Il y a des cartes, des lexiques. Les couleurs évoquent vraiment bien un temps passé.
Ce témoignage de cette période si sombre de l'histoire khmère m'a touchée profondément et ne peut que touchait tout ceux qui le liront. Je pense à tous les enfants de l'exil qui, comme Tian, ont réussi presque miraculeusement à échapper au génocide grâce à des actes de solidarité et de courage. Je pense à toute la famille de Bo. D'ailleurs dans l'histoire, on retrouve des personnages qui portent les mêmes prénoms. Tout semble très familier, les lieux, les paysages, les vêtements...
J'ai hâte de lire la suite!!!
c'est Rithy Panh, figure emblématique de la culture khmère d'aujourd'hui,réalisateur du documentaire S21, qui signe la préface.
Biographie de Tian
Né au Cambodge en 1975, Tian a passé les premières années de sa vie sous le régime khmer rouge. Arrivé en France avec ses parents en 1980, il ne cessera de se poser des questions sur ces souvenirs qui lui échappent. En 1998, il intègre l'atelier d'illustration de l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg. Après son diplôme, il retourne plusieurs fois au Cambodge et se décide à entreprendre une bande dessinée directement tirée des témoignages de ses proches. Parallèllement, il réalise de nombreuses linogravures. L'Année du lièvre est son premier livre. Tian vit à Lyon.
Avec Hana, nous avions déjà lu un livre dont il a été l'initiateur et auquel ont participé ses amis de l'école d'Art déco de strasbourg...
Sept mois au Cambodge
Quatre jeunes illustrateurs qui ont élaboré un projet éducatif de « théâtre dessiné» (Lakorn Kou en khmer) avec des enfants cambodgiens malentendants.
mercredi 22 décembre 2010
La préparation du jus de canne à sucre
A Siem Reap, on a pu croiser près du Psar Chaa (le vieux marché) une vendeuse de jus de canne à sucre.
A Phnom Penh, nous avions plutôt l'habitude de voir les marchands ambulants vendre des tronçons de canne à sucre déjà pelés.
Ici, la jeune femme passe de grands morceaux de canne à sucre entre 2 cylindres. Le jus est ensuite recueilli et servi dans des petits poches en plastique dans lesquelles on plante un paille à boire.
Personnellement je préfère croquer dans la canne à sucre directement après l'avoir pelé. La méthode est plus salissante mais beaucoup plus fun.
Le roneat thung
Cet instrument de musique cambodgien ressemble à un xylophone en forme de bateau rectangulaire qui dispose d’une caisse de résonance en bambou.
Ce matin-là, nous étions au Palais Royal de Phnom Penh. Nous y avons rencontré un musicien qui a bien voulu me montrer les rudiments de la musique khmer. Un moment très sympa !
On retrouve cet instrument dans les petits ensembles musicaux qui animent les abords des temples de Siem Reap. Notamment ceux des victimes des mines.
lundi 20 décembre 2010
Da cau à Phnom Penh
En plus du volley-ball et du badminton, les cambodgiens pratiquent assidûment le Da Cau.
C'est un sport à mi-chemin entre le jonglage et le volley-ball qui se joue avec un volant en plume et en plastique.
Partout, on peut croiser les chauffeurs de tuk-tuk en pause, les "djeun's" cambodgiens ou les enfants dans les cours d'école, se retrouver en cercle se faire des passes.
La video est prise une fin d'apres-midi à Phnom Penh, sur le quai Sisowath.
mercredi 8 décembre 2010
Voilà, c'est fini!
C'est le dernier post de notre aventure en famille au Cambodge. Snif!
Nous partons dans deux jours, mais demain nous n'aurons pas de connection WI-FI.
On en profite pour remercier tout ceux qui nous ont laissé des commentaires. On était tous tellement contents le matin au réveil de vous lire. Merci à nos big fans de notre feuilleton khmer qui se rennaîtront... Merci à la maîtresse d'Hana d'avoir jouer le jeu. Ca a fait du bien à Hana...
Et puis, c'est pas vraiment fini pour le blog. A notre retour, nous posterons encore pleins de photos et surtout des vidéos de ce voyage si riche et tout en contraste!
On a hâte maintenant de partager notre expérience avec vous tous à nos côtés.
A très bientôt en France, bien fatigués mais heureux.
Phnom Penh by Night
Les rencontres avec les enfants
Aujourd'hui, nous avons rendu visite aux enfants de l'orphelinat soutenu par l'association NCCLA et le restaurant Veiyo Tonlé. Ca a été une belle rencontre.
Derrière une ruelle, nous avons grimpé les 5 étages d'un immeuble délabré à côté du restaurant au bord du Mékong. L(orphelinat est vétuste mais les enfants y sont dorlotés par une équipe de 5 personnes adorables. Une jeune fille nous a fait visités la salle de jeux, la petite cuisine et les dortoirs, en même temps qu'une ribambelle de petits bouts rentrer de l'école.
Je suis arrivée en plein cours d'anglais des plus grands, car en plus de l'école publique le matin, ceux-ci ont cours d'anglais le soir avec un professeur qui se déplace jusqu'à eux tous les jours. Ils ont aussi un professeur de danse et de musique. Malgré le peu de moyens de l'orphelinat, j'y ai senti beaucoup d'amour, j'y ai vu des sourires, de la chaleur... Cela nous a donné avec Bo encore plus envie de les aider à l'avenir. Ce dont ils le plus besoin, c'est de riz pour pouvoir nourrir tous les jours correctement tous les enfants.
Tellement d'enfants rencontrés ici au Cambodge! Tellement de choses partagées qui m'ont rempli le coeur et souvent désolée, révoltée. Mais je retiendrais leurs sourires, leurs jeux, leur envie de communiquer.
Je repense...
...aux enfants à Ban Lung. Liita et son adorable grande soeur avec qui j'ai vraiment sympathisé car elle parlait à 11 ans un anglais meilleur que le mien. Leur maman fait la cuisine chez le grand Tonton. Une famille avec la quelle j'ai passé beaucoup de temps à Ban Lung.
...aux enfants de Rattana et Peak à Phnom Penh. Smii et ses trop mignonnes petites cousines.
...aux enfants de Lumphat. Pour moi, une des journées les plus dures à vivre émotionnellement. Beaucoup d'enfants très très pauvres. Et des choses que j'ai vu et dont je n'ai même pas envie de parler aujourd'hui.
Et puis, ce petit garçon qui jouait comme un chef aux billes.
... aux enfants de Sihanoukville. Ceux qu'on envoie travailler sur la plage. Ceux du Parc de Ream.
A Siem Reap, le petit San (fils d'une masseuse de l'hôtel), meilleur copain de Milo pendant 8 jours, sa copie conforme, même âge, même jeux, même caractère. Trop Mignon!
De si belles rencontres. L'avenir de ce pays.
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