mardi 2 novembre 2010

Les films de Rithy Panh



Rithy Panh est un réalisateur cambodgien à découvrir. Ses films montrent la tragédie de son pays. Lui-même a échappé aux camps de la mort des Khmers Rouges alors qu'il n'avait que 15 ans.
Plusieurs d'entre eux (documentaires et longs métrages) ont été sélectionnés au festival de Cannes.


L'histoire d'une famille de paysans dont la vie est rythmee par la culture du riz.




Cambodge. Août 92. Savannah, 28 ans, revient à Phnom Penh après quatre années passées à combattre les Khmers rouges. Comme tous ceux de sa génération, il n'a connu que la guerre. Sa famille ayant été décimée sous le régime de Pol Pot, Savannah n'a plus qu'un oncle chez qui il se réfugie. Un soir, dans un dancing, il succombe au charme de l'une de ces hôtesses qui suivent parfois à l'hôtel les clients les plus généreux. Savannah se remet à la boxe et tente de la convaincre d'abandonner son métier et vivre avec lui. Ce 2ème long métrage de Rithy Panh explore, à travers la trame d'un mélo, la sensibilité d'un pays -le Cambodge- qui cherche comment renaître après le traumatisme de la guerre.
Vous pouvez le visionner sur You tube en intégralité en version originale sous-titre anglais. Pas facile mais je l'ai fait et j'ai été totalement touché par ce film.


Ce documentaire revient sur la politique d'élimination systématique orchestrée par les Khmers rouges, au Cambodge, entre 1975 et 1979, et plus particulièrement sur le S21, principal "bureau de la sécurité" du régime, où 17 000 prisonniers ont été torturés et exécutés.






Le Cambodge est un pays aux rêves brisés. Il n'y a plus de théâtre, plus de salle de spectacle. Les arts traditionnels et populaires sont en train de disparaître à leur tour, face à la concurrence de la télévision. Mais il existe encore des artistes. Dépositaires d'une tradition qu'ils ne peuvent transmettre, faute de structures, de soutien financier et de lieux de spectacle, ils sont condamnés à vivre dans la misère, ou à monter des spectacles exotiques pour les touristes.
Ni les guerres, ni les massacres, ni la sauvagerie de l'économie "ultra-libérale" ne peuvent altérer leur foi, ce qui les rend en même temps particulièrement vulnérables et lucides. Aujourd'hui ils n'ont plus la parole.


D'après le roman de Marguerite Duras...
Indochine, 1931. Dans le Golfe du Siam, au bord de l'Océan Pacifique, une mère survit tant bien que mal avec ses deux enfants, Joseph (20 ans) et Suzanne (16 ans), qu'elle voit grandir et dont elle sait le départ inéluctable. Abusée par l'administration coloniale, elle a investi toutes ses économies dans une terre régulièrement inondée, donc incultivable. Se battant contre les bureaucrates corrompus qui l'ont escroquée, et qui menacent à présent de l'expulser, elle met toute son énergie dans un projet fou : construire un barrage contre la mer avec l'aide des paysans du village. Ruinée et obsédée par son entreprise, elle laisse à Joseph et Suzanne une liberté quasi-totale. C'est alors que M. Jo, fils d'un riche homme d'affaires chinois tombe sous le charme de Suzanne. La famille va tenter d'en tirer profit...

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